Comme chaque mois, vous trouverez ci-après quelques liens issus principalement de mes autonews (et/ou de mon shaarli) … & puisque « en mai, fait ce qu’il te plait », vous aurez droit à un bonus complémentaire suite aux RML#11 organisées par Penn ar Ğ1 !
Actuellement en plein essor, les technologies reposant sur l’intelligence artificielle n’ont de fait que peu à voir avec l’intelligence humaine. Leur développement impose de former les jeunes et moins jeunes à la science algorithmique pour mieux les comprendre et de garder à l’esprit que les machines et leurs calculs sont faillibles.
Le Règlement général sur la protection des données (RGPD, General Data Protection Regulation — GDPR —, en anglais) entre en vigueur le 25 mai 2018. C’est l’occasion pour la société civile (comme La Quadrature du Net) de pouvoir lancer des actions de groupe. C’est également l’occasion pour les groupes mondiaux amateurs de données d’expatrier hors Union européenne les données personnelles qu’ils voudront exploiter après cette date. Et c’est surtout le moment, pour toutes les entreprises et administrations européennes, de se mettre à l’heure.
La suite de la dépêche présente les nouvelles obligations et compare les deux outils qui aideront à les gérer.
Storify.com, service bien pratique qui permet de construire des histoires sous forme de pages web, à partir d’éléments divers (textes, tweets, vidéos, etc), fermera ses portes le 16 mai 2018. Framasoft, accompagné par d’autres acteurs, met à disposition une pré-version d’un logiciel permettant à des millions d’utilisateurs et utilisatrices, de ne pas rester sur le carreau.
Tout le monde connaît l’histoire de HAL 9000, le supercalculateur tueur de 2001, l’odyssée de l’espace, film culte de Stanley Kubrick dont le cinquantième anniversaire sera célébré le 12 mai 2018 lors du 71e Festival de Cannes. Curieuse coïncidence du calendrier, la société IBM, partenaire à l’époque de Kubrick, vient de dévoiler le projet CIMON (Crew Interactive Mobile Companion), le premier robot animé par une IA destiné à rejoindre la Station Spatiale Internationale (ISS)…
Le site de l’observatoire « Mes datas et moi » a publié hier un article au titre assez provocateur (Bientôt tous rentiers grâce à nos données personnelles ?), qui a suscité des échanges intéressants sur les réseaux sociaux. L’auteure défend en effet la thèse, a priori surprenante, selon laquelle le RGPD ouvrirait la possibilité pour les individus de revendre leurs données à caractère personnel :
Parler encore d’intelligence artificielle ? Au milieu de tout le bruit médiatique sur ce sujet une chercheuse en sciences de l’éducation, Margarida Romero, va répondre à une question rarement posée et jamais analysée de façon aussi profonde à notre connaissance : comment éduquer nos concitoyen.ne.s dans un monde où l »intelligence artificielle » devient omniprésente ?
Le récent scandale Cambridge Analytica semble avoir brièvement remis au goût du jour la question du siphonnage de données par les médias sociaux. Il est bon de se rappeler que la collecte de données n’est pas une simple pratique de Facebook, mais bien leur modèle économique : que cette entreprise – parmi les plus cotées en bourse au monde – n’existe qu’en se nourrissant de nos Likes, photos et autres interactions sociales.
Le RGPD est entré en vigueur le matin du 25 mai 2018. Les lecteurs européens de grands titres de presse américains ont été surpris de trouver une page vide, un blocage géographique… ou des idées étonnantes.
Le service My Data Request centralise sur une page les accès directs permettant de demander une archive de ses données personnelles sur divers services en ligne. Pratique, notamment pour déplacer ses informations sur un autre service.
La première émission Libre à vous ! de l’April a été diffusée sur la radio « Cause commune » mardi 29 mai 2018. Vous retrouverez sur cette page toutes les références citées pendant l’émission.
Au cas où vous n’auriez pas lu les conditions d’utilisation des services de Google, voici un détail qui mérite votre attention :
+ BONUS « spécial » à l’occasion des Onzième Rencontre des Monnaies Libres à DOUARNENEZ :
Pour les plus geek d’entre vous qui souhaitez contribuer à ce beau projet :
Si vous êtes développeur, vous avez l’embarras du choix : il est possible de participer au développement du cœur (Node.js), ou encore des clients tels Sakia (Python) / Cesium (HTML/CSS/JS) / Silkaj (Python), ou même de développer votre propre logiciel reposant sur Ğ1 et Duniter. Par exemple, il n’existe pas encore de marché pour réaliser des échanges : ce serait pourtant un formidable outil pour immédiatement donner tout son intérêt à la monnaie Ğ1 : faire des échanges !
Si vous n’êtes pas développeur, il vous reste des qualités ! Notamment votre œil d’informaticien saura repérer les problématiques de sécurité, d’installation ou encore d’ergonomie des logiciels ! Faites donc profitez l’ensemble de la communauté de vos propres compétences et de votre énergie.
Dans tous les cas, vous pouvez aller faire un tour sur le Wiki afin de réperer les sujets pouvant vous intéresser.
Vous avez trouvé un bug !
N’hésitez surtout pas à le rapporter ! Cela permet aux logiciels d’évoluer et évitera à d’autres de tomber dessus.
Les RML11 étaient l’occasion d’une double première, tout d’abord une conférence originale sur la TRM « Métrique, topologie et libertés », ainsi que la mise online de la vidéo complète sur Peertube, le 1er réseau libre (fondé sur un logiciel libre) et P2P de partage de flux vidéo fondé sur le protocole ouvert bittorrent.
Titre : PeerTube : préparer l’alternative à YouTube
Intervenant : Monsieur Bidouille
Lieu : Chaîne de Monsieur Bidouille
Date : janvier 2018
Durée : 8 min
Visualiser la conférence : ici ou ici
Licence de la transcription : Verbatim
Titre : Creative Commons. Où en est-on en 2017 ?
Intervenant : Lionel Maurel
Lieu : Paris Open Source Summit
Date : décembre 2017
Durée : 13 min
Visualiser la conférence
Licence de la transcription : Verbatim
Titre : Le logiciel libre comme outil de défense des droits des utilisateurs ?
Intervenants : Yann Bonnet,CNNum – Laurent Séguin, AFUL – Sébastien Dubois, animateur
Lieu : Libday 2016 – Marseille
Date : octobre 2016
Durée : 34 min 50
Visionner la vidéo
Licence de la transcription : Verbatim
Illustration : Thomas Bourdon – Halpanet – Licence CC By-SA/2.0/fr/
Titre : Le libre en 2017 : promouvoir et défendre, point d’actualité
Intervenant : Rémi Boulle
Lieu : Capitole du Libre – Toulouse
Date : novembre 2017
Durée : 57 min 42
Visionner la vidéo
Licence de la transcription : Verbatim
Illustration : Antoine Bardelli – Licence CC-BY-SA version 2.0 ou ultérieure
Titre : Restitution de l’Étude 2017-2022 : évolution du marché du Logiciel Libre en France
Intervenants : Philippe Montargès – Stéfane Fermigier – Marc Palazon – Véronique Sanguinetti
Lieu : Paris Open Source Summit
Date : décembre 2017
Durée : 20 min 20
Visualiser la vidéo
Licence de la transcription : Verbatim
Illustration : première page du rapport d’étude
Titre : La loi de République numérique et écosystème du développement du logiciel libre
Intervenant : François Elie
Lieu : JDEV 2017 – Marseille
Date : juillet 2017
Durée : 30 min 25
Visualiser la conférence
Licence de la transcription : Verbatim
Illustration : copie d’écran de la conférence
Titre : DRM, l’overdose
Intervenantes : Marie Duponchelle – Magali Garnero
Lieu : Université de technologie – Compiègne
Date : novembre 2017
Durée : 1 h 33 min
Visualiser la conférence
Licence de la transcription : Verbatim
Illustration : Documents de sensibilisation et de communication April – Domaine public et licence Creative Commons Attribution-ShareAlike 3.0
Titre : Les travailleurs de la donnée d’Antonio Casilli
Intervenants : Antonio Casilli – Olivia Gesbert – Antoine Mercier
Lieu : France Culture – Émission La Grande table
Date : février 2018
Durée : 32 min 40
Visualiser la vidéo
Licence de la transcription : Verbatim
Illustrations : Logo France Culture Wikipédia et Computer mouse Wikimedia licence GNU Lesser General Public License
Nombreux sont les projets qui se sont cassé les dents en essayant de détrôner YouTube. Et je doute que cela arrive prochainement.
Toutefois, c’est toujours intéressants d’observer ces nouvelles plateformes. Et aujourd’hui, il y en a une qui a retenu mon attention.
Il s’agit de d.tube, une plateforme vidéo lancée en milieu d’année dernière.
Récemment, j’ai cherché des informations sur ce qu’on appelle la « vie privée » et ce qui avait déjà été dit sur le sujet. Ce n’est pas toujours facile de pouvoir discuter et convaincre les autres si on est pas capable d’appréhender soi-même correctement le concept et d’être claire dans son argumentation.
Voici le Guide sur la confidentialité et la vie privée avec Windows 10 diffusé auprès de la police française. Le moins que l’on puisse dire c’est que son contenu est alarmant sur le pillage des informations personnelles effectuées par Microsoft.
Hier, nous avons publié un long article présentant la bêta de PeerTube. C’est bien. Mais si ce logiciel sert à créer et fédérer plein de petits « YouTube maison », autant parler des vidéos aussi, non… ?
Ca bouge du côté des navigateurs et des moteurs de recherche. En mars, Firefox a fait une place à Qwant sur la version française de son logiciel. De son côté, Vivaldi propose DuckDuckGo pour les recherches dans les fenêtres privées.
ToS;DR ou « Terms of Service ; Didn’t Read » pour « Conditions Générales d’Utilisation ; pas lues » est un projet cherchant à rendre plus compréhensibles toutes ces dizaines, voire centaines, de conditions générales d’utilisation que nous acceptons toute l’année sans les lire tout en cochant la petite case promettant le contraire.
Après une période de ralenti, ToS;DR s’enflamme à nouveau grâce à phœnix, une nouvelle version de leur outil de travail pour faciliter l’ajout de nouvelles entrées et permettre la participation de tout un chacun.
Le nom vient de l’expression anglaise « tl;dr » (too long, did not read) qui signifie qu’on va faire référence à un texte qu’on n’a fait que survoler.
Le rapport « Donner un sens à l’intelligence artificielle » de la mission Villani a été remis hier. C’est un document assez volumineux (235 pages) qui mériterait de longs commentaires, mais je voudrais me concentrer sur une partie en particulier intitulée « Penser les droits collectifs sur les données », parce qu’elle rejoint certaines des réflexions que j’ai pu dérouler sur ce blog depuis plusieurs années à présent.
Un vote crucial sur la proposition de directive européenne sur le droit d’auteur doit avoir lieu les 23 et 24 avril au Parlement européen. Il s’agira notamment pour la commission des affaires juridiques (JURI) de décider du sort de l’article 13 du texte qui vise à généraliser le filtrage automatique des plateformes. L’eurodéputée Julia Reda (Verts/EFA) a plusieurs fois tiré la sonnette d’alarme sur les dangers d’une telle proposition. Mais malgré une forte opposition du monde associatif, les différentes moutures du texte comportent toujours ce point particulièrement préoccupant. #FIXCOPYRIGHT
Et c’est reparti pour une nouvelle controverse sur Facebook, qui viole à nouveau notre vie privée en permettant à d’autres de recueillir nos renseignements personnels. Certes, cette flambée-ci est importante et amène certains à envisager de quitter complètement Facebook. Mais, soyez-en sûrs, l’entreprise et la plupart de ses 2 milliards d’utilisateurs se réconcilieront. La grande majorité d’entre eux retournera sur Facebook, tout comme ils l’ont fait la dernière fois et toutes les autres fois auparavant. Car, comme dans toute relation abusive, les usagers ont développé une dépendance psychologique qui les rend accros – bien qu’ils sachent que sur certains plans, ce n’est pas bon pour eux.
Ce nouveau numéro sera sans doute bien différent des numéros habituels (et les suivants le seront sans doute également) … car je ne « copie/colle » plus d’extraits des billets & je ne tague plus les articles dans mon shaarli (depuis quelques semaines). Il n’est pas impossible d’ailleurs que ça soit un des derniers numéros sous cette forme : après la pause estivalle, il n’est pas impossible que je fusionne plus ou moins avec mes Autonews.
1/ L’actualité du mois écoulé :
L’actualité (politique) a été chargée & le sera encore dans les semaines à venir … c’est normal en cette période électorale : mais il ne faut pas pour autant oublier l’actualité numérique & culturelle. Voici donc ma petite sélection des semaines écoulées :
Comme vous pouvez le constater, je vous ai livré ici l’essentiel un peu « en vrac »…
… il y a parmi ces informations quelques autres coups de coeur / coups de gueule :
Vous les reconnaîtrez sans doute assez facilement … mais je voulais en mettre certains un peu plus en avant que d’autres … vous les trouverez ci-après.
Compte-tenu de l’actualité, je ne pouvais pas passer à coté de ce sujet ô combien sensible que celui de la sécurité informatique, tellement l’informatique a imprégné nos vies & pas que numérique. Ça ne sera pourtant qu’un « mini-dossier » avec une poignée de liens …
Je ne suis pas suffisemment callé en technique pour rentrer dans le détail, mais dans des cas comme celui-là, le mot d’ordre est « prudence & sauvegardes » … et/ou « abandonnez windows pour passer à Gnu/Linux » !
& pour conclure, terminons en « musique libre« , bien sûr :
Aujourd’hui, & puisqu’en mai, on fait ce qui nous plait & que dans 2 semaines, c’est la fête de la musique, alors je vous présente non pas 1 titre d’1 artiste, mais 1 chaîne (youtube, je sais … désolé) :
2 000 signataires, dont l’astrophysicien Stephen Hawking et Elon Musk, patron de SpaceX, ont adopté un guide de référence pour un développement éthique de l’intelligence artificielle. Ces « 23 principes d’Asilomar » ne sont pas sans rappeler les 3 lois de la robotique de l’écrivain Isaac Asimov.
Encore une fois, l’actualité de ce mois est chargée (plus dans certains domaines que dans d’autres il est vrais) & il n’y a fort heureusement pas trop de « mauvaises nouvelles » …
1/ L’actualité du mois écoulé :
@ INFOLIBRE
Concernant l’actualité « informatique libre », mise à part quelque nouvelles concernant des logiciels « phares » (connus et/ou que j’utilise qu quotidien), il y a eu quelques réflexions de blogueurs « influents » concernant les distributions GNU/Linux sur le « poste de travail » (je n’ai pas retransmis ici tous ces billets, vous les trouverez après une petite recherche sur mon shaarli). Mes coups de coeur vont aux distributions DFLinux & PrimTux bien évidemment !
On ne présente plus GNOME, l’environnement de bureau libre (depuis toujours), sexy (depuis la série 3.x), ergonomique (selon les points de vue), personnalisable (non, là, je plaisante, en revanche) et, dorénavant, à la pointe de la technique !
GNOME 3.22, nom de code Karlsruhe, est sorti le mercredi 21 septembre 2016, avec, sous le capot, rien de moins qu’une révolution…
Aujourd’hui est un grand jour pour wallabag : il y a trois ans tout juste, nous sortions la version 1.0.0 de poche, il y a six mois, c’était la 2.0.0 et aujourd’hui, c’est la 2.1.0.
Je ne vais pas copier / coller / traduire l’article publié sur le blog du projet, mais parmi les principales nouveautés,…
Plasma 5.8 LTS, la première version du bureau KDE avec un support à long terme, vient de sortir ce mardi 4 octobre 2016. Cette publication marque une étape à partir de laquelle les développeurs et concepteurs sont heureux de recommander Plasma au plus large public possible, qu’il soit aguerri ou néophyte. Il est temps de réessayer Plasma. Il est simple par défaut et puissant si besoin. Le support de Plasma 5.8 sera maintenu jusqu’en avril 2018 (18 mois).
KDE fête également bientôt ses 20 ans puisque c’est le 14 octobre 1996 que Matthias Ettrich a annoncé une interface graphique pour systèmes UNIX basée sur les technologies Qt et C++ conçue pour l’utilisateur final.
L’interopérabilité devrait être officiellement reconnue comme un droit du consommateur : elle répond à ses besoins de maîtriser ses données, ainsi que d’interconnecter ses outils numériques. Le corpus juridique actuel ne garantit cependant pas pleinement ce droit au consommateur, ce qui nécessite une évolution des textes actuels.
Imaginez une alternative à tous les favoris que vous confiez à Google Chrome ; qui vous permettrait en même temps de vous y retrouver parmi tous les frama-services que l’on propose…
Le Libre nous a donné les briques pour le faire, alors nous avons retroussé nos manches pour vous présenter MyFrama !
Un del.ico.us fourre-tout numérique pour vos marque-pages et favoris !
Avant toute autre chose, MyFrama est un service de bookmarking (de marque-pages) basé sur le logiciel libre Shaarli (créé par SebSauvage ^^)
dans 2 jours si tout se passe bien, le 13 Octobre 2016, sortira la 25ème version d’Ubuntu : Ubuntu 16.10, nom de code Yakkety Yak !
Je vais reprendre ici en Français les principales nouveautés qui sont présentes en Anglais dans la page des notes de publication (ReleaseNotes) indiquées dans les sources de l’article.
Cette version, est plutôt à destination des «experts» plutôt que des débutants, car elle ne sera supportée que 9 mois, et il faudra dans 6 mois passer à la caisse pour mettre à niveau vers la Ubuntu 17.04.
Cette version Ubuntuesque est-elle ubuesque ? Je dis ça car une expression anglaise yakety-yak signifie que c’est du blabla…
Derrière cette question il y a un constat qui fait mal. Linux – métonymie pour les termes distribution GNU/Linux – est présent partout, sauf sur l’élément le plus important pour donner un visage visible au logiciel libre, le poste de travail bureautique.
Ascensio System Sia, connu par sa suite bureautique basée sur Web (déjà présentée sur LinuxFr.org), a annoncé le 12 octobre 2016 la sortie de la version libre et gratuite de ses applications de bureau : ONLYOFFICE Desktop Editors.
Revenons à mon précédent article Qui croit encore à la percée de Linux auprès du grand public.
On ne peut pas contester mes 4 remarques : Vente liée pc et os, le lobbying de Microsoft, L’UEFI et secure boot, la campagne de gratuité de Windows 10. Ce ne sont pas des appréciations de ma part, ce sont tout simplement des faits. Au contraire « Le nombre d’installations de Linux ne s’est pas envolé sur pc », c’est une appréciation de ma part (puisqu’il n’y aucun chiffre réellement fiable).
La conclusion à tirer de tout cela, c’est qu’on est sur la mauvaise pente pour l’installation de Linux sur pc. Ça se complexifie (UEFI et secure boot), Microsoft joue toujours très bien de son lobbying et des habitudes des utilisateurs, le passage à Windows 10 gratuit a été un très bon argument marketing enfin la décision de la CJUE sur la vente liée pc et os est une étape majeure. On n’est pas dans le statut-quo, la situation ne s’améliore pas, elle se dégrade.
Quels arguments employer pour défendre l’intérêt de l’usage de logiciels libres pour son activité professionnelle ? Peut-on envisager de se passer de la suite bureautique MSOffice ? Est-ce que les logiciels libres fournissent de services au rabais ?
La liste des questions que se posent les utilisateurs potentiels est assez longue. Quoi de mieux que de demander à quelqu’un qui a franchi le pas de s’expliquer sur les raisons de son choix et de partager son retour d’expérience après une période significative d’usage.
PrimTux est une distribution GNU/Linux dérivée de Debian Jessie, pour les enfants de l’école primaire. Elle est référencée comme dérivée officielle de la distribution Debian. PrimTux2 vient répondre aux souhaits, désirs, demandes des utilisateurs, et aussi satisfaire au respect des obligations du logiciel libre.
À l’école ou à la maison, les enseignants et parents disposeront avec elle d’une très riche logithèque pédagogique destinée aux enfants depuis la maternelle jusque dans les premières années du collège. Elle rassemble en effet des applications dispersées sur la toile et élaborées depuis une vingtaine d’années par des enseignants. Grâce au libre choix de bureaux différents et paramétrables : mini, maxi, super, et administrateur, chacun peut, par un simple changement de session, adapter son environnement de travail à ses capacités ou à ses besoins.
@ LMPC
Concernant l’actualité « politique », comme toujours quelques billets importants relatifs au revenu de base, mais également quelques news concernant CETA & l’écocide de Monsanto. Au programme également : mise en avant de l’initiative de LaPrimaire.org . Et pour terminer, une bonne nouvelle concernant la fin de la surveillance hertzienne (merci aux Exégètes amateurs !)
Un ami à moi vient de me communiquer un lien vers cet extrait d’une vidéo réalisé sur notre ami Bernard Friot avec à la tribune notre jeune ami vidéaste Usul et un autre jeune homme que je ne connais pas :
Lorsqu’on entend parler des pauvres travailleurs licenciés qui perdent leur emploi, on oublie souvent de préciser que ce n’est pas l’emploi que les travailleurs souhaitent préserver : c’est le salaire qui va avec.
Mais la plupart des gens ne savent pas comment obtenir de l’argent autrement qu’avec un salaire.
Depuis leur découverte, le gigantisme des dinosaures passionne les hommes. Comment la nature a-t-elle pu produire de tels monstres ? Et comment ont-ils pu disparaître massivement alors qu’ils étaient les rois de la planète ? Sommes-nous condamnés à subir le même sort ?
Des permis de démolir placardés devant le ministère français de l’Agriculture. Le projet de traité de libre échange entre l’Union européenne et le Canada (Ceta) doit être soumis à l’approbation du Conseil des ministres du Commerce de l’UE le 18 octobre. Une semaine avant le vote, mouvements altermondialistes et écologistes ont organisé une action symbolique le 7 octobre à Paris pour dénoncer « les effets dévastateurs du Ceta sur l’agriculture »
C’est un procès sans précédent qui s’ouvre ce 14 octobre. Un collectif international d’ONG et de juristes organisent « le Tribunal Monsanto » à la Haye, aux Pays-Bas, où siège la Cour internationale de justice. L’objectif, précisent les organisateurs – dont Vandana Shiva, Corinne Lepage, Marie-Monique Robin ou Olivier de Schutter (voir la liste ici) – est de déterminer « si Monsanto est responsable de violations des droits humains, de crimes contre l‘humanité et d’écocide ».
Le 15 septembre dernier avait lieu une audition au Sénat, organisée par la mission d’information sénatoriale sur le revenu de base. Ont été auditionnées quatre associations de lutte contre l’exclusion : le Secours populaire français, ATD Quart Monde, l’Agence nouvelle des solidarités actives (ANSA) et le Secours catholique. Celles-ci se sont montrées extrêmement sceptiques sur la question du revenu de base. J’ai voulu leur répondre.
Ce matin, la Mission Commune d’Information sénatoriale sur le revenu de base, lancée à l’initiative du Sénateur Daniel Percheron et présidée par le Sénateur Jean-Marie Vanlerenberghe, a présenté les résultats de son rapport lors d’une conférence de presse au Sénat.
Le Mouvement Français pour un Revenu de Base (MFRB) salue le travail de fond mené par cette mission composée de Sénateurs issus de bords politiques différents, témoignant que cette idée parvient effectivement à dépasser le clivage gauche-droite.
Un rapport remis mercredi par une mission d’information du Sénat propose de mener des expérimentations du revenu de base, susceptible de remplacer les minima sociaux. Trois modèles sont envisagés.
LaPrimaire.org est une nouvelle expérience démocratique, organisée pour faire émerger de nouvelles personnalités aux élections. Plusieurs de ces candidats parlent du revenu de base. Tour d’horizon.
LaPrimaire.org : Pour un vrai choix en 2017
Dans un climat de défiance envers les politiques, les citoyens réclament un renouveau des personnes mais également des idées. C’est justement le point d’excellence de cette initiative citoyenne. Des candidats inconnus, n’ayant jamais été élus, avec des propositions fortes et novatrices.
Le Conseil constitutionnel vient de rendre sa décision en réponse à la question prioritaire de constitutionnalité soulevée par les Exégètes amateurs sur la surveillance hertzienne. Reprenant nos arguments, il constate l’inconstitutionnalité de l’article L. 811-5 du code de la sécurité intérieure permettant une surveillance des communications hertziennes, celle-ci n’étant soumise « à aucune condition de fond ni de procédure » et sa « mise en oeuvre » n’étant encadrée « d’aucune garantie ».
Bien que le Conseil constitutionnel ait décidé de reporter formellement les effets de la censure de l’article L. 811-5 de quatorze mois (au 31 décembre 2017), il a toutefois vidé celui-ci de sa substance dès aujourd’hui.
Des chercheurs britanniques travaillent sur une intelligence artificielle qui permettrait d’aider la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) à savoir quelles affaires écarter avant-même que les juges se soient penchés sur le dossier.
En droit international des droits de l’homme, l’accès à la justice est un droit fondamental. En Europe, il est par exemple garanti par l’article 6 de la Convention européenne des droits de l’homme, qui dispose que « toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial ». Mais à l’avenir, c’est peut-être une intelligence artificielle qui décidera, bien sûr en toute indépendance et impartialité, de qui a le droit de s’adresser à un juge humain pour faire entendre sa cause.
Le marché du travail peut schématiquement être divisé en deux. D’un côté il y a les « insiders », les travailleurs en CDI avec un emploi relativement bien protégé et des possibilités de progression hiérarchique. De l’autre, il y a les « outsiders », les travailleurs en emplois précaires (intérim, CDD) qui servent de variables d’ajustement pour les entreprises. En liant l’octroi de minima sociaux à une condition de recherche d’emploi, on fragilise les outsiders. Au contraire, l’inconditionnalité d’un revenu de base accroîtrait leur pouvoir de négociation et favorisait une meilleure intégration de ces derniers sur le marché du travail, mais aussi de meilleures conditions de travail pour tous.
@ GEEK
Concernant cette rubrique, énormément de nouvelles très variées … petit coup de coeur à Tristan Nitot pour son livre & coups de gueules habituels contre la surveillance des GAFAMs & co qui nous espionnent sans vergogne ! Heureusement que des alternatives existent … (et je m’emploi à communiquer à ce sujet !)
Tristan Nitot est l’auteur d’un ouvrage titré « Surveillance:// » qui dresse le bilan du pillage systématique de nos données privées par les géants du web. Mais, loin de se résigner, il applique les leçons issues de son expérience chez Mozilla : il ne sert à rien de se décourager, il s’agit de réagir et de faire face, chacun selon ses moyens. Il en profite pour rappeler les règles d’une bonne hygiène numérique.
Voilà un discours qui trouve de l’écho chez nous, pile au moment où nous abordons la troisième année de notre campagne Dégooglisons Internet.
Nous avons rencontré l’ami Tristan pour lui poser quelques questions.
L’annonce tombe au plus mal pour Yahoo, qui, le mois dernier, se faisait déjà taper dessus pour le piratage d’environ 500 millions de comptes. Reuters nous informe que Yahoo a mis en place un système qui scanne l’ensemble des mails envoyés sur des adresses Yahoo. Petite analyse de la situation.
Google a montré hier un écosystème impressionnant fondé sur son Assistant. Mountain View semble avoir changé de paradigme dans la manière de développer des logiciels pour le grand public, faisant de l’analyse et du partage des données un pilier de sa stratégie. Mais est-ce la seule voie envisageable pour les assistants ?
Les géants du BTP ont-ils du souci à se faire ? Après les logiciels libres et la fabrication de machines ou d’objets, la communauté mondiale des fab labs se tourne désormais vers la construction de véritables maisons en « open source ». Mise à disposition de plans et de techniques accessibles à tous, construction et assemblage collaboratif des éléments… Des États-Unis à la France en passant par la Grande-Bretagne, c’est une véritable communauté de la « maison libre » qui émerge et se structure, pour révolutionner la construction, son financement et permettre l’accès de tous à un logement plus décent.
Gloire passée du web, Caramail avait quelque peu disparu des écrans dans les années 2000. La messagerie cherche toutefois à revenir sur le devant de la scène et le chiffrement de bout en bout pourrait bien l’y aider au regard de l’actualité.
Malgré leurs nombreuses limites, Big Data et machine learning promettent de nous calculer, de nous analyser, de nous prédire… de deviner avec toujours plus d’acuité nos comportements à venir. Pour autant que nous puissions prendre ces promesses au sérieux, il y a un fossé entre la prédiction et l’intervention, entre inférer quelque chose et opérer une réponse. Un fossé d’autant plus béant que peu de monde semble s’y intéresser.
La semaine dernière, j’ai vu beaucoup de publicité sur Internet à propos du fait que les serveurs de Signal avaient peu de métadonnées à donner au FBI. Même Snowden recommande Signal et tance Google.
Sois je suis aveugle, soit les autres le sont. À mon grand désespoir, Signal repose sur le service Push de Google (Google cloud messaging). Or celui-ci est accessible uniquement aux appareils Android ayant installé les Google Apps et utilisant un compte Google. Pour rappel, les Google Apps ne font pas partie d’AOSP, la partie libre d’Android. Le code source est opaque et seul Google sait ce qu’il peut faire avec vos données.
Wikidata est une base de connaissances. C’est un projet frère de Wikipédia, développé par Wikimedia Deutschland et hébergé par la Wikimedia Foundation. Wikidata stocke des informations structurées, sourcées et réutilisables par l’ensemble des projets Wikimedia. Lorsqu’une information évolue, elle peut être reportée automatiquement sur l’ensemble des projets Wikimedia.
Je me faisais la réflexion dernièrement que le débat sur l’opt-in vs opt-out ou le consentement préalable contre le refus à posteriori avait sacrément dérapé vu les méthodes de Microsoft employées pour récolter vos données sur toutes les version Windows (7 à 10) sans explications réelles, et sans que vous puissiez complètement désactiver cette récolte. Ou encore comment se fait il que, par défaut et avec une publicité quasi nulle, les téléphones sur Android envoient en permanence toutes vos données (position, mails, recherches, carnet de contact, historique d’appel, etc…) à Google. Ou encore comment la mise en place de mises à jour récurrentes du service (Facebook, Windows, etc…) rend le refus temporaire… puisqu’à la prochaine mise à jour, les réglages par défaut peuvent changer et votre refus ignoré (coucou l’outil de migration à Windows 10, ou bien l’élargissement des données publiques des profils Facebook), Ou encore les applications qui d’apparence gratuites se donnent le droit implicite de récolter vos données sans votre consentement ni possible refus (beaucoup d’applications sur Android par exemple)
Je viens de terminer un livre qui m’a convaincu qu’Elon Musk, le célèbre CEO de Tesla et SpaceX, est un voyageur du futur perdu dans notre époque. Que ses actions nous révèlent ce qu’il connaît de notre avenir immédiat.
Google est de loin le moteur de recherche dominant en France (plus de 90 % de parts de marché), mais nombre d’internautes cherchent aujourd’hui des alternatives. Voici donc une sélection de 6 moteurs de recherche alternatifs que vous pourrez tester.
Mise à jour : Google.fr ayant été identifié comme un site potentiellement terroriste par Orange, ce petit guide devrait vous être utile.
Vous prendrez bien un peu une petite DDoSe de paranoïa ce matin ? Blague à part, j’avais choisi de ne pas vous proposer la traduction de cet article de Bruce Schneier, lorsqu’il est paru au mois de septembre, en pensant qu’il allait un peu loin dans l’énoncé de la menace : en route vers la cyberguerre, pas moins.
L’épisode récent qui a vu hier « tomber » des sites populaires comme Twitter ou eBay et bien d’autres m’incite à y revenir.
L’IoT, L’Internet Of Things. Les objets connectés quoi si vous préférez. Si ces objets sont de plus en plus présents, nous pouvons nous interroger quant à leur sécurité « par défaut ». Bref, c’est l’histoire d’une caméra qui a cassé un bout d’Internet.
Pardon ?
Google a beaucoup de données personnelles et les murs qui les cloisonnent ne sont pas éternels. En matière de publicité, la firme de Mountain View peut croiser des données identifiant un internaute avec celles relatives à son activité en ligne.
@ SWEETUX
Pour conclure cette série de billets d’actualité, quelques bonnes nouvelles concernant par exemple la neutralité du net, élément essentiel dans la société d’aujourd’hui ! Et bonne décision de Bruxelles justement au sujet de la vie privée des internautes … Bonne nouvelle aussi concernant l’encouragement aux logiciels libres dans le secteur public !
Avec deux petits coups de coeurs pour MySearch & @ Subgraph qui selon moi sont à encourager & à recommander à toutes & à tous !
La neutralité du Net est un des enjeux centraux de l’exercice des droits fondamentaux dans l’espace numérique. Trop souvent vue comme une simple question technique ou commerciale, elle porte cependant sur les moyens d’exercice concret du droit à la liberté d’expression, du droit à l’information, donc de la façon dont la société se construit et se pense; mais également de gros enjeux industriels et commerciaux et d’accès au marché numérique.
La Commission européenne s’apprête à lancer une consultation publique pour modifier les règles de validation des fusions-acquisitions. Alors que seul le chiffre d’affaires est pris en compte pour obliger à obtenir le feu vert de Bruxelles, la Commission veut que les données personnelles détenues deviennent aussi un critère.
Eh voilà, ça devait bien arriver, j’ai encore pondu une BD à rallonge.
Bon, le sujet est hyper-vaste et pas vraiment simple, mais j’ai essayé de faire au mieux. C’est pas parfait, mais à un moment il a fallu que je bloque le texte, sinon ça serait vraiment parti trop loin (de digression en digression). J’ai essayé de synthétiser à la fois le côté technique et le côté politique sans raconter trop de conneries. Je m’excuse d’avance si je suis passé un peu vite sur certaines notions. Mais si ça peut permettre à certains d’y voir un peu plus clair, c’est toujours ça de gagné.
Plongeons donc dans le monde merveilleux des algorithmes…
Je viens de publier la version 1.10 de Mysearch, mon métamoteur de recherche anonymisant, sans tracking, libre et avec la pertinence des résultats de Google.
Il est désormais compatible avec Twisted 16 et donc Ubuntu 16.04
La loi n°2016-1321 du 7 octobre 2016 pour une République numérique a été promulguée et publiée au Journal Officiel. Cette loi confirme l’ouverture par défaut des codes sources des logiciels des administrations, toujours limitée par une exception très large de « sécurité des systèmes d’information », et inscrit une disposition d’ « encouragement » au logiciel libre dans le secteur public dénuée de portée normative. La promulgation de la loi est aussi l’occasion de revenir sur la mobilisation de l’April.
La SubgraphOS (subgraph.com) est un système d’exploitation Linux (basé sur Debian Stretch) axée sur la sécurité.
J’ai survolé dans la vidéo la Subgraph OS, mais elle propose quelque chose d’intéressant dans cette version Alpha, et elle semble plus ambitieuse que Tails qui a la même philosophie.
Comme toujours, vous retrouverez tous ces billets & plus encore sur mon shaarli, qui se dédouble @ http://shaarli.sweetux.org/? (l’original, actualisé régulièrement) & @ http://shaarli.gafam.fr/? (le clône, actualisé occasionnellement).
Vous l’aurez deviné, j’ai une dent contre Microsoft & nos politiques qui osent signer des contrats avec cette société américaine qui espionne ses utilisateurs !
Cette semaine, Étienne Gonnu de l’April décrypte le partenariat qui lie Microsoft à l’Éducation nationale depuis un an : le géant américain de l’informatique fournit un « cloud » dans les écoles, forme les enseignants aux logiciels Microsoft… Est-ce bien normal ?
Lors de la diffusion de l’émission Cash Investigation consacrée à l’Open Bar Microsoft/Défense, Marc Mossé, directeur affaires publiques et juridiques de Microsoft France, a reconnu l’existence d’un « accord de sécurité » entre Microsoft et l’État français. L’April demande la communication de cet accord pour en connaître le périmètre exact et notamment s’assurer qu’il ne s’agit pas d’un « accord d’espionnage ».
L’émission Cash Investigation consacrée à l’Open Bar Microsoft/Défense, diffusée le 18 octobre 2016, a mis au jour de nouvelles révélations concernant les relations privilégiées entre Microsoft et l’État français. L’April va s’adresser aux parlementaires pour leur demander la création d’une commission d’enquête. Il est indispensable que toute la lumière soit faite sur les conditions de la signature du contrat « Open Bar » Microsoft/Défense et sur le périmètre exact de l’ « accord de sécurité » entre l’entreprise américaine et l’État.
… Et j’ai bien apprécié ce reportage de Cash Investigation que je vous recommande :
Vous vous en doutez, voici mes énormes coups de coeur de ces dernières semaines : la nouvelle saison de degooglisons internet & le lancement du Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires !
6 nouveaux services et une annonce majeure pour attaquer la 3e – et dernière – année de notre (modeste) plan de libération du monde… De moins en moins modeste : déjà trente services à ce jour !
Après Framinetest (qui montre que les libristes ont déjà répondu à l’édition « éducation » de Minecraft/Microsoft), Framemo (le petit outil pratique pour collaborer sur des idées), les mises à jour de Framacarte, Framacalc, Framapad, Framapic, Framasphère, Framemo, et d’autres… on aurait pu croire que notre été était déjà bien rempli.
Mais non. Il nous fallait fêter ces deux ans avec de nouveaux services. OK. Chiche !
Nous l’avions annoncé en février dernier sur le Framablog, nous travaillons depuis quelques mois à faire émerger le Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires… bref : les CHATONS.
Le succès de la campagne Dégooglisons Internet a démontré, à l’ère post-Snowden, un intérêt réel du public pour des services web respectueux de vos données et basés sur du logiciel libre. Le problème, c’est que si les « Frama-bidules » deviennent la réponse par défaut à cette demande, alors nous créerons ce que nous combattons : une centralisation des utilisateurs, une concentration des données aussi dangereuse que douteuse.
Or, nous sommes loin d’être les premiers à proposer de telles solutions. Et de nombreuses associations, SCOP, initiatives, etc. sont prêtes à rejoindre un mouvement de décentralisation pour créer des services mutualisés dans un internet de la proximité et de la confiance. De là, il n’y avait qu’un pas à faire pour créer un collectif des hébergeurs proposant de remettre des valeurs et de l’humain dans vos mails, fichiers, partages et collaborations.
Toutes ces précieuses informations sont à diffuser largement bien évidemment !
La semaine dernière, le 11 Octobre 2016 , RMS a reçu un doctorat honorifique de l’Université Pierre Marie Curie, à Paris, France. En prévision de la fusion entre l’UPMC et l’Université Paris-Sorbonne, qui sera finalisée en Janvier 2018, le deux institutions ont organisé, dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, une cérémonie conjointe qui a reconnu les deux performants dans le domaine des sciences et de la médecine, ainsi que ceux dans les arts et les sciences humaines. L’UPMC a déclaré , «Cette cérémonie conjointe a été l’occasion d’accueillir avec fierté en deux communautés, qui seront bientôt rejoints comme un seul, ces hommes et ces femmes de réalisation remarquable qui se sont engagés au service du bien commun. » Six femmes et huit hommes ont été honorés, « chacun pour le rôle essentiel qu’ils jouent dans leur discipline. »
Dr. Alice P. Gast, président de l’ Imperial College de Londres, dans son discours pour représenter les huit médecins en médecine et dans les sciences, a déclaré qu’elle et ses collègues lauréats étaient «fiers de rejoindre le groupe de 130 éminents scientifiques qui ont reçu cette reconnaissance depuis 1975. »« Nous avons tous eu des points de départ, « poursuit – elle, » et chemins très différents. Mais nos transporteurs et notre amour de la science ont une chose en commun: la volonté ardente de contribuer au progrès de la société « .
L’air de rien, l’actualité de cette rentrée est bien chargée … les domaines abordés dans ce nouveau numéro sont encore très variés & diversifiés. Vous devriez y trouver les informations qui vous intéressent.
1/ L’actualité du mois écoulé :
Pour commencer, voici quelques informations relatives à des logiciels libres dont je vous recommande l’usage … et quelques points de culture libre :
Aujourd’hui, je me suis dit, tiens, et si je me mettais dans la peau d’un débutant total qui a entendu parler de Linux et qui se lance tout seul dans l’aventure ?
J’ai entendu parler de Linux et d’une « distribution » avec beaucoup de contributeurs, c’est Debian.
Allé, je me lance !
Voyez ce que ça donne en vidéo : Que pensez-vous de la vidéo ? Quelle distribution conseilleriez-vous à un débutant ? En tout cas, Debian semble assez difficile à télécharger, installer et prendre en main…
Diaspora* 0.6 vient d’être publiée ce samedi 27 août 2016. C’est une grosse version pour ce réseau social décentralisé. On peut apprécier notamment un éditeur de Markdown visuel pour facilement mettre en forme ses publications, des thèmes de couleurs pour l’interface, la possibilité de rendre toutes les informations de son compte publiques (afin d’utiliser Diaspora comme un blog ou un site vitrine), la géolocalisation avec Open Street Map, la transformation de Diaspora* en fournisseur OpenID ou l’amélioration de la fédération dont le code vit maintenant dans un greffon à part.
Le Collectif Emmabuntüs est heureux d’annoncer la sortie pour le 5 septembre 2016, de la nouvelle Emmabuntüs Debian Édition 1.01 (32 et 64 bits) basée sur la Debian 8.5 et XFCE.
Cette distribution a été conçue pour faciliter le reconditionnement des ordinateurs donnés aux associations humanitaires, en particulier aux communautés Emmaüs (d’où son nom), pour favoriser la découverte de GNU/Linux par les débutants, et pour ainsi prolonger la durée de vie du matériel afin de limiter le gaspillage entraîné par la surconsommation de matières premières (*).
Petite news concernant le logiciel libre ERP/CRM Dolibarr avec la sortie de la version 4.0. La liste des nouveautés est longue, je ne vous en ferais pas une lecture détaillée ici 🙂
Lorsque l’on est en réunion, que l’on travaille en groupe, il faut prendre des notes. Pour cela, un Framapad, c’est plutôt pratique. Mais dès que vous voulez organiser ces notes, on en revient au tableau blanc avec les sempiternels papiers jaunes à bouts collants (dont on ne doit pas prononcer le nom)…
Du coup, nous on s’est dit « Ce serait-y pas formidable qu’un logiciel libre permette de simuler le tableau blanc et les papiers, de manière collaborative, comme les pads ? »
Et c’est là que nous avons découvert Scrumblr, de Ali Asaria ; qui a eu la belle idée de créer un logiciel compréhensible instinctivement, en deux clics. La suite, vous la devinez…
Le but de ce tutoriel est de présenter les conditions requises, les moyens et le déroulement d’une installation de la distribution GNU/Linux Emmabuntüs DE (Debian Edition), conçue pour le réemploi des ordinateurs. Vous pourrez ainsi continuer à utiliser votre matériel informatique plus longtemps en migrant sereinement de Windows à Linux.
La 49e version de Firefox est sortie le 20 septembre 2016, confortant notamment le travail essentiel en cours sur les fondations du logiciel : mode multi‐processus, WebExtensions…
Par ailleurs, des fonctionnalités arrivent (notre panda roux est désormais doué de parole), d’autres partent (good‐bye Hello) : ainsi va la vie.
Parallèlement, un gros travail est en cours : la mise à niveau du logiciel sur la plate‐forme GNU/Linux, comme vous le verrez au paragraphe Prochaines versions (cherchez l’étiquette Rattrapage).
La nouvelle version de l’éditeur multi-fonctions Emacs est sortie le 17 septembre 2016. La nouveauté la plus voyante est l’intégration de Xwidget, qui permet d’intégrer des widgets X directement, et ainsi ouvrir un navigateur web basé sur webkit dans Emacs et, pourquoi pas, de regarder des vidéos YouTube.
Je suis tombé sur le test de l’iPhone 7 ce matin chez Numerama, je vous cite le passage d’un commentaire : « Certains prennent ce fait pour un enfermement, eh bien non, c’est une libération d’avoir un système efficace ».
Benjamin Bayart parle de logiciels libérateurs plutôt que de logiciels libres. Oui parce qu’un logiciel ça ne peut pas être libre, un être humain si. Remarquez comme on joue avec les mots libres/libérateurs, est-ce qu’un logiciel peut libérer un être humain donc être libérateur ?
Un peu plus de 3 semaines après la sortie des versions alpha2 du projet DFLinux, voici la version beta (pré-testée par Fred Bezies ) en ligne avec un gros travail effectué sur la session FluxBox.
Je suis passé samedi après midi à la foire Bio de Muzillac pour dire bonjour aux camarades de Rhizomes, association de promotion du libre qui organisait une install party.
Je voulais juste écrire un petit mot pour rendre hommage à tous ces gens qui comme eux se mobilisent un peu partout pour une grande cause (si, si!) et avec parfois bien peu de succès comme ce samedi après midi qui n’a vu que de très rares visites.
Pourtant ils sont là, avec leurs ordinateurs, leur imprimante 3D, et surtout leur savoir. A chaque fois il faut tout amener, tout installer, tout désinstaller, sacrifier un samedi de plus à la cause, bravo les chevaliers du libre, désolé pour le peu d’affluence sur ce coup là, mais à la fin c’est nous qu’on va gagner! 🙂
Pour continuer, dans la rubrique politique, j’aborde ici encore & toujours l’économie & le revenu de base, mais aussi l’écologie et la sécurité … ainsi que la présidentielle qui se prépare … (Pour qui voter ? sachant que nous avons le choix entre la peste & le choléra)
Cela faisait près d’un an que le Revenu de base Québec (RBQ) et le Mouvement Français pour un Revenu de Base (MFRB) préparaient cet événement. Leurs efforts ont porté leurs fruits car l’ensemble des activités préparées par l’équipe franco-québécoise a connu un franc succès. Le revenu de base a occupé une place sans précédent lors d’un Forum Social Mondial (FSM), témoignant de la progression que connaît l’idée actuellement à travers le monde.
Avis de gros temps sur le paysage politique… La présidentielle qui s’annonce sera peut-être celle du tournant. Même si personne ne veut y croire, histoire de conjurer le sort, elle pourrait être celle de l’accession au pouvoir du FN. Avec un tel niveau de mécontents, de déçus de la politique en général, de personnes dépitées par le retour de Nicolas Sarkozy qui avait promis de ne plus jamais faire de politique… Qui sait, on pourrait assister à un phénomène d’abstention massive. Les seuls électeurs à ne pas s’abstenir étant ceux du Front National, on pourrait, sur un gros malentendu, se retrouver avec Marine Le Pen au pouvoir. Et si cela n’arrivait pas, par chance, cette fois-ci, cela pourrait bien être partie remise, pour la suivante, étant entendu que le président ou la présidente élu(e) fera bien entendu tout pour dégoûter définitivement les citoyens de la politique. Dans la lignée des précédents… Entre affaires, petits arrangements, renvois d’ascenseurs, reniement de leurs promesses, le spectre des possibles est très large et ils excellent dans ce domaine.
Depuis plus d’un an, le Mouvement Français pour un Revenu de Base (MFRB) travaille à l’écriture de son premier livre pour expliquer le revenu de base, ses justifications, ses enjeux et ses applications concrètes. Publiés par les Éditions Yves Michel, les deux tomes sortent aujourd’hui, vendredi 9 septembre.
Deux livres pour défendre une grande idée : Revenu de base : un outil pour construire le XXIème siècle, qui présente les différents arguments justifiant la mise en place d’un revenu de base ; et Revenu de base : comment le financer ? qui dresse un panorama des différentes modalités de financement.
Dans le cadre de la 9e semaine internationale du revenu de base qui aura lieu cette année du 19 au 25 septembre, le collectif parisien du Mouvement Français pour un Revenu de Base (MFRB) organise des événements un peu partout dans la capitale. Le thème retenu cette année par le groupe local : « le Revenu de Base : un outil pour construire le XXIe siècle (?) ».
Chaque année, en France, 40 millions d’appareils électro-ménagers tombent en panne et ne sont pas réparés. Les raisons sont multiples : appareils non réparables, coût élevé de la réparation, difficulté de trouver des ateliers de recyclage pour le faire… Cette obsolescence massive a des conséquences : un volume croissant de déchets électriques et électroniques à gérer et des emplois de réparateurs qui disparaissent. Pour sortir de cette logique, une douzaine d’organisations recommandent d’étendre progressivement la durée de garantie légale de conformité pour les biens de consommation de 2 à 10 ans.
Paris, le 28 septembre 2016 — Le Parlement européen étudie depuis plusieurs mois une directive destinée à mettre à jour les textes européens sur la lutte contre le terrorisme. Après un vote en commission LIBE, la directive a été envoyée immédiatement en trilogue, réduisant ainsi, avec l’accord des députés, les capacités de débat démocratique sur un sujet pourtant sensible pour les droits fondamentaux.
Aujourd’hui, mercredi 28 septembre doit avoir lieu le troisième trilogue entre le Parlement européen, la Commission européenne et le Conseil de l’Union européenne. Face à l’impasse organisée par les institutions européennes, La Quadrature du Net revient sur les manquements et les dangers de ce texte.
Pour terminer, un peu de culture & de droit d’auteur, de domaine publique, de science & d’intelligence artificielle, sans oublier bien sûr lesGAFAMs (sécurité numérique & vie privée)… et l’éthique ! Pour un peu, je mettais Libre@Toi en coup de coeur … mais un autre l’avais devancé (que je vais devoir actualiser dès que possible) !
Aujourd’hui, le premier tome d’une nouvelle série de bande dessinée intitulée « Pepper et Carrot » paraît chez l’éditeur Glénat et c’est un événement intéressant, qui montre comment la Culture Libre et l’industrie culturelle mainstream peuvent arriver à entrer en synergie, avec des bénéfices mutuels à la clé.
Julie Guillot est une artiste graphique (son book en ligne) qui vient d’entamer le récit de son cheminement vers le partage libre de ses œuvres. Elle y témoigne de façon amusante et réfléchie de ses doutes et ignorances, puis de sa découverte progressive des libertés de création et de copie…
C’est avec plaisir que nous republions ici cette trajectoire magnifiquement illustrée.
John Markoff pour le New York Times est récemment revenu sur les discussions entre 5 des plus grandes entreprises de la planète pour créer un standard éthique pour l’intelligence artificielle. A l’heure où les progrès de l’intelligence artificielle se révèlent être de plus en plus rapides – comme l’a montré cette année la victoire de Google dans le domaine du jeu de Go, alors que quelques mois plus tôt on pensait cette victoire encore lointaine -, Alphabet, Amazon, Facebook, IBM et Microsoft se sont rencontrés pour discuter de l’impact de l’intelligence artificielle dans le domaine du travail, des transports et de la guerre. Reste que rien n’a percé de ces discussions hormis l’intention : veiller à ce que la recherche en IA se concentre sur le bénéfice aux personnes, pas le contraire (des discussions industrielles « discrètes »… peu transparentes ou démocratiques, qui rappellent celles qui ont eu lieu récemment sur la question de la reconnaissance faciale).
Hal Hodson pour le New Scientist revenait cet été sur le fait que les utilisateurs aient perdu le contrôle de leurs données. Peut-on revenir en arrière ? Peut-on combattre les géants du Net qui accaparent nos données au profit d’un internet, certes de plus en plus pratique, mais aussi de plus en plus intrusif ? Au lieu d’une prolifération de sites gérés indépendamment, le web est désormais dominé par des entreprises mondiales avec lesquelles nous avons conclu un pacte faustien. En échange de commodités, nous laissons des sociétés comme Google, Facebook… mener leurs activités en profitant de nos données personnelles. Et nos données sont désormais utilisées pour créer le web de demain, l’internet de l’intelligence artificielle et de l’apprentissage automatisé.
Adblock Plus, le plus célèbre des bloqueurs de publicité, se transforme en intermédiaire rémunéré pour distribuer de la « publicité acceptable » sur les sites où elle est bloquée.
Il y a quelques jours, une nouvelle venait assombrir le paysage de la « liberté d’expression » sur Facebook, comprenez par-là, la liberté d’expression selon Facebook qui est une lointaine cousine de la véritable liberté d’expression. Retour sur cette affaire.
Explications
En tant que développeurs, mathématiciens et autres, nous souhaitons que vous compreniez pourquoi on dit « chiffrer », mais pas « crypter ». Partout, dans les médias classiques et sur Internet, les gens se trompent. Il est temps d’informer.
L’IFPI s’émeut d’une montée en puissance du stream ripping, une pratique qui consiste à enregistrer des contenus diffusés sur des services de streaming. Mais des dispositions légales autorisent en partie les utilisateurs à faire ces téléchargements.
Chez Framasoft, on aime bien l’équipe des Libre@Toi et ses initiatives, que nous avons relayées dans un article il y a presque un an.
Leur fer de lance, c’est la diffusion via leur radio sur le Web dont voici la grille de programmes. Celle-ci donne régulièrement la parole au secteur associatif et militant, aux acteurs du logiciel et de la culture libres, et représente donc un précieux vecteur de diffusion en résonance avec nos valeurs et nos combats.
Pour donner plus d’assise encore à son projet et d’audience aux voix du Libre, l’association Libre@Toi veut saisir une occasion rare (qui n’apparaît guère qu’une fois par décennie) : un appel à candidature pour obtenir une fréquence FM.
L’association Libre@Toi se lance dans une candidature auprès du CSA pour l’obtention d’une fréquence en région parisienne dans le but de créer une « Radio des Communs ». Le collectif SavoirsCom1 soutient cette initiative et appelle les acteurs des Communs en France à aider ce projet à devenir réalité.
Libre@Toi est actuellement un projet qui associe une webradio, un site internet et un tier-lieu à Paris, visant à donner la parole aux acteurs du logiciel libre et de la culture libre en général. Avec cette idée d’une « Radio des Communs », Libre@Toi entend aller plus loin, en traitant la thématique des Communs au-delà des champs du numérique et de la connaissance, pour aborder aussi la question des Communs naturels et sociaux.
La libération d’une fréquence en région parisienne étant un événement rarissime, nul doute que de nombreuses demandes seront adressées au CSA pour se la faire attribuer. C’est la raison pour laquelle Libre@Toi a besoin d’un maximum de manifestations de soutien, qui pourront être jointes au dossier de candidature.
Chaque année, notre collectif met en ligne le calendrier de l’Avent du domaine public. A la fois acte militant et plongée dans notre patrimoine, l’élaboration du calendrier est l’occasion de découvrir le domaine public et d’appendre les règles qui l’organise. Venez nous aider à sélectionner des personnalités, à faire des recherches dans une ambiance conviviale !
J’ai découvert coup sur coup plusieurs technos qui «construisent l’internet distribué dont le monde a besoin» et je vais essayer de les présenter. Ça peut vite devenir technique donc je risque de me planter dans leur présentation.
Allez, avouez, ce jeu de mot est tellement nul que vous avez quand-même rigolé, même si dans les faits, la nouvelle ne fait pas vraiment sourire.
Google vient de lancer une messagerie Intelligente, baptisée « Allo ». Cette messagerie permet, comme toutes les autres, de discuter et d’échanger des messages et médias avec ses contacts. Cette application embarque aussi une « IA », pour intelligence artificielle.
Jusque-là, tout va bien. C’est au niveau confidentialité que ça se complique…
La neutralité du Net consiste à s’assurer qu’aucun fournisseur d’accès ne puisse accorder de traitements préférentiels aux contenus. C’est-à-dire que les opérateurs de télécommunication ne discriminent pas les communications de leurs utilisateurs et permettent à tout le monde d’accéder au même réseau. Régulièrement mise à mal par des acteurs cherchant à brider, bloquer ou favoriser des accès ou des contenus, cette caractéristique de l’architecture décentralisée d’internet est toujours défendue comme étant la clef de la liberté de communication et d’innovation qui a fait son succès. Dans ce débat récurrent entre fournisseurs de contenus et opérateurs, les utilisateurs semblent souvent instrumentalisés par les uns et les autres. Mais que se passerait-il s’ils reprenaient la main ?
Le 3 octobre 2016, je vais présenter mon livre à 19h15 chez Numa Paris.
Si tu veux te joindre à l’événement, il suffit de remplir le formulaire d’inscription et de venir ! L’éditeur apportera des exemplaires que je dédicacerai sur place pour ceux qui le souhaitent.
Google, Facebook, Amazon, Microsoft et IBM ont créé un nouveau lobby aux allures d’organisation philanthropique, « Partnership on AI », qui promet de travailler à ce que l’intelligence artificielle « bénéficie aux gens et à la société ». Mais il s’agit bien, en réalité, de maîtriser les débats éthiques sur l’IA, en choisissant les questions abordées et en orientant les réponses apportées.
Pour conclure, les dossiers mixant les précedentes rubriques : politique & logiciels libres (dans l’éducation), vente liée, politique & droit d’auteur (wifi), vie privée …
L’apprentissage de l’informatique et des outils numériques fait progressivement son entrée au sein des écoles. À l’enjeu éducatif – apprendre aux élèves à utiliser et comprendre les nouvelles technologies dont ils se servent – s’ajoute un enjeu commercial pour de grandes firmes, comme Microsoft, qui cherchent à faire connaître leurs produits auprès des 12,7 millions d’élèves. Plusieurs établissements scolaires leur préfèrent les logiciels « libres », des outils gratuits, plus adaptés pour éveiller l’esprit critique et qui permettent à leurs utilisateurs de s’approprier plus facilement les secrets de l’informatique. L’Éducation nationale se libèrera-t-elle de l’influence des grands groupes ?
Un serious game avec une infinité d’applications pédagogiques que nous proposons avant que l’ogre Microsoft ne vienne faire la sortie des écoles… voire y rentrer pour mieux dévorer les données de nos chères têtes blondes.
C’est parti d’une blague. Après la parution d’une traduction de Framalang sur Minetest, l’alternative libre au jeu Minecraft, un certain SVTux nous a partagé ce qu’il faisait en classe avec ce jeu tandis qu’un certain Powi nous a demandé “À quand un Framinetest ?“… Nous avons rétorqué d’un « C’est çui qui dit qui fait ! » auquel lui et SVTux ont répondu « chiche ! »
Ce n’était pas prévu. Le jeu Minecraft (racheté par Microsoft en 2014 pour 2,5 milliards de dollars) ne faisait pas partie de notre plan pour dégoogliser internet. Puis, nous avons vu que le 9 juin dernier, Microsoft a lancé la bêta de Minecraft : Education Edition…
Chère Éducation Nationale… Tu joues avec nos gosses.
Paris, le 2 septembre 2016 — Une étude d’impact et un projet de directive européenne ont fuité ces jours derniers, qui révèlent les intentions de la Commission européenne en matière de révision du droit d’auteur. Après des années de tergiversations, la Commission reste enfermée dans une conception du droit d’auteur centrée sur la défense des industries culturelles. Ses propositions sont toujours largement décalées par rapport aux besoins d’adaptation aux pratiques numériques et elles recèlent même plusieurs menaces préoccupantes.
La Cour de justice de l’Union européenne, dans un arrêt publié le 7 septembre 2016, scelle en Europe la vente forcée ordinateur/logiciels au lieu de protéger les consommateurs et renvoie aux juridictions nationales le soin de trancher les litiges au cas par cas.
Les membres du groupe Framalang ont toujours un gros appétit, il faut à leur insatiable faim de traduction de nouveaux aliments. C’est un morceau de choix qu’ils ont décidé de traduire et publier progressivement ici même…
… un livre entier de Nadia Eghbal qui porte sur l’infrastructure cachée ou discrète de la grande soupe numérique où nous grenouillons.
Nous sommes entrés dans une nouvelle ère qui ne se nomme pas. Cette ère est caractérisée par plusieurs phénomènes liés, dont le principal est celui de l’émergence des IA, les intelligences artificielles. Le terme « intelligence » est contestable, puisque les caractéristiques des algorithmes de deep/machine learning et de data mining ne sont pas celles propres à l’intelligence humaine. Les algorithmes ne pensent pas, ni ne ressentent, comme peut le faire un être humain, et pourtant ils exercent des tâches qui se rattachent à celle qu’une intelligence très spécialisée peut exécuter. La principale est celle de chercher des informations, les trier et les comparer. Cette capacité n’est pas en tant que telle une « nouveauté » en informatique, mais de nouvelles fonctions sont venues l’améliorer, afin de l’amener vers ce qui est nommé aujourd’hui IA.
La Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) a jugé contre l’avis de son avocat général, en estimant que tout professionnel qui met à disposition un réseau Wi-Fi doit le sécuriser et recueillir l’identité réelle de leurs utilisateurs.
Félicitations Laeticia, l’intégrité est quelque chose de si rare, si précieux, ça me bouleverse quelqu’un qui tient tête, qui ne se laisse pas impressionner. Si tout ce que tu as raconté sur cette aventure est vrai, c’est admirable, respect.
Je résume: Youtube a organisé une campagne pour faire interviewer Junker par des Youtubeurs sympas, ils ont sélectionné parmi d’autres Laeticia pour servir la soupe sans danger. Manque de bol, Laeticia a bossé le sujet et préparé de vrais questions.
Margrethe Vestager, commissaire européenne en charge de la concurrence, souhaite que les entreprises adoptent la protection de la vie privée dès la conception de leur produit (du « privacy by design ») pour attirer et conserver la confiance des utilisateurs, notamment contre les mastodontes américaines.
Internet, c’est principalement quoi ? des « hyperliens » sur les pages ! Eh bien, nos chers « sages » n’ont rien trouvé de mieux que de prendre une décision totalement & »#@$µ§ »
Pour assurer « le niveau élevé de protection en faveur des auteurs » demandé par le droit européen, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a jugé jeudi que les tribunaux pouvaient sanctionner des internautes qui font un lien hypertexte vers une œuvre diffusée sans l’autorisation de l’auteur. L’arrêt GS Media BV aura des implications importantes, en particulier pour les professionnels qui devront vérifier la légalité de tous les contenus vers lesquels ils créent des liens.
Paris, le 8 septembre 2016 — La Cour de Justice de l’Union Européenne a rendu aujourd’hui une décision importante concernant le statut juridique des liens hypertextes, éléments essentiels du fonctionnement du web. Elle a hélas choisi de s’écarter des conclusions de l’avocat général, en considérant que poster un lien vers un contenu illégalement mis en ligne pouvait, dans certaines circonstances, constituer en soi une infraction au droit d’auteur. Cette jurisprudence contribue à fragiliser les liens hypertextes et le fonctionnement même du web, à un moment où la Commission européenne cherche elle aussi à remettre en question la liberté de lier.
Avec ses arrêts Svensson (2014) et GS Media (2016), la Cour de justice de l’Union européenne a rendu très complexe la réponse à une question simple : la diffusion de liens hypertexte menant à des contenus piratés est-elle elle-même illégale ? Numerama résume les différents scénarios qui font qu’un lien peut être légal, ou illégal.
Quand Andrus Ansip, le Commissaire européen en charge du marché unique numérique, essaye de faire dire à la directive européenne sur le droit d’auteur ce qu’elle ne dit pas sur le statut des liens hypertextes…
3/ Le coup de cœur du mois :
Pour tous les curieux de culture libre, vous trouverez ici de très nombreux « hyperliens » vers divers sources & contenus libres abordant la culture libre : vous devriez y trouver votre bonheur !
Je suis modérateur au Journal du hacker et je vois passer beaucoup d’informations sur le Libre et l’open source (on est à plus de 8000 infos soumises).
Quand je suis arrivé dans le monde du Libre et de Linux il y a quelques années, j’aurais aimé avoir une liste des ressources francophones de qualité autour du Libre. Une sorte de carte. Alors j’ai décidé de m’y coller dans l’espoir que ça serve à d’autres et à ceux qui arriveront après.
Voici ma liste de ressources francophones autour du Libre. Je précise que je vise le Français car je m’adresse avant tout aux débutants (qui ne parlent pas nécessairement Anglais). Le but n’est pas d’être exhaustif mais qualitatif. Je vous invite à partager vos « bonnes adresses » dans les commentaires, merci d’avance !
Petite précision mais d’importance, sur le Journal du hacker nous avons un moteur de recherche qui marche plutôt bien et qui permet de retrouver des mots ou des thèmes dans les infos soumises. Une sorte de base documentaire qui peut s’avérer bien utile et intéressante.
Je compte remettre à jour cette liste dans 6 mois et si je vois que ce petit projet intéresse du monde, je ferai l’effort de le mettre sur GitHub. Enfin un grand merci à sciunto dont j’ai repris l’idée, à alterlibriste pour son aide sur les podcasts et aux commentaires sur mon article sur linuxfr.org.
Voici juste quelques liens, pas toujours très récents, sur les outils libres dans le monde éducatif. Il y a de nombreux projets, je n’en liste que quelques un.
Si vous connaissez des projets intéressants, ajoutez les dans les commentaires 😉
Sylvain Steer est chargé de mission du CECIL (Centre d’Étude sur la Citoyenneté, l’Informatisation et les Libertés) et principal contributeur du contenu du Guide de survie des aventuriers d’Internet (ou comment protéger ses libertés en milieu numérique hostile).
Ce livret de 68 pages A5 est la version papier de 12 fiches pratiques déjà disponibles sur leur site.
Comme il y parle beaucoup de nous, nous voulions savoir pourquoi il nous avait autant à la bonne.
Vous avez à disposition ici une liste des sites sur lesquels vous pourrez trouver des informations à propos de la culture libre (en général) & des logiciels libres (en particulier).
Et voilà, la nouvelle saison débute « fort », comme vous pouvez le constater … et ça semble partis pour durer …
La gouvernance algorithmique, aussi appelée algopolitique, est un nouveau mode de gestion de la société , une nouvelle manière de traiter la vie démocratique. Cette récente gouvernance politique — qui ne se nomme pas — possède de nombreux aspects inquiétants facteurs de mutation sociétale, aspects étonnamment « non discutables » et non discutés.
Le débat sur l’algopolitique n’existe pas, puisque ces outils numériques d’aide à la décision, à l’administration, à la gestion, à la sécurisation, à la prévention, à la prédiction, se sont installés dans un premier temps illégalement, en mode furtif et au final depuis peu, sous forme déclarative : « Ces outils existent, nous en avons besoin, ils sont une aide, nous les utilisons » expliquent les responsables politiques, quand ils daignent en parler. Point.
L’ « algocrature » qui survient par la mise en place de ces outils — couplés à une mise entre parenthèse de l’état de droit — modifient de façon indéniable la vie en en société et génèrent un nouveau système politique que personne ou presque ne nomme, ni n’envisage. Un nouveau contrat social en en train de survenir, mais non-négocié. Définition, analyse et réflexions sur l’algocrature française en cours de constitution.
Reconnaître que le robot humanoïde autonome être une « personne électronique » avec des droits et des devoirs ; lui demander de contribuer au financement de la sécurité sociale des humains, ou lui accorder des droits d’auteurs. Trois propositions qui figurent dans un projet de résolution du Parlement européen.