Comme le mois dernier, vous trouverez ci-après quelques liens issus principalement de mes autonews (et/ou de mon shaarli) :
- La Quadrature du Net : « Fake news » : ramenons le débat européen à la source du problème
- – S.I.Lex – : Coopyright : enfin une licence à réciprocité pour faire le lien entre Communs et ESS ?
- April : Creative Commons. Où en est-on en 2017 ? Lionel Maurel
- Fédération FDN : Le Parlement européen pourrait ériger le plus grand filtre de contenu en ligne à ce jour : agissons !
- April : PeerTube : préparer l’alternative à YouTube – Monsieur Bidouille
- ploum.net : Comment Facebook gagne de l’argent
- April : Peut-on lutter contre l’obsolescence programmée – RTS
- April : Biens communs numériques – Table ronde POSS2017
- Framablog : 21 degrés de liberté – 07
- SavoirsCom1 : Le rapport Orsenna, Candide au pays des bibliothèques
- April : Open Bar Microsoft/Hôpitaux : fin de la spirale de dépendance en 2019 ?
- La Quadrature du Net : La Quadrature du Net et FFDN répondent à la consultation sur la 5G
- Framablog : 21 degrés de liberté – 06
- April : Enquête télé « Le dilemme Microsoft, l’Europe colonisée par des logiciels » (ARD)
- Framablog : Mastodon, un an après le défi
- April : « Contributopia », Dégoogliser ne suffit pas – Pierre-Yves Gosset
- InternetActu.net : La fracture numérique n’est plus, elle est redevenue une fracture sociale
- La Quadrature du Net : Après la décision Chambord, comment sortir d’un domaine public « résiduel » ?
- Framablog : Défi #Ilovefs : créez une page Framasite pour votre création libre préférée !
- Framablog : Les Pages Framasite : plus c’est facile, plus on partage !
- InternetActu.net : L’enfer de la maison intelligente
- Framablog : 21 degrés de liberté – 05
- – S.I.Lex – : Le vol de la fusée Heavy Falcon : vers une privatisation de l’espace ?
- InternetActu.net : API Days : neutre, l’informatique ?
- Framablog : Hommage à John P. Barlow
- InternetActu.net : API Days : responsable, l’informatique ?
- April : La Cour des comptes valide le recours aux logiciels libres au sein de l’État
- La Quadrature du Net : Loi données personnelles : dans l’apathie des débats, une envolée néo-libérale absurde
- April : Numérique Libre à l’ère du Cloud : se résigner à vivre dans écosystème Google ? – Tristan Nitot
- April : Libre en Fête 2018 : découvrir le logiciel libre à l’arrivée du printemps
- April : Pour la députée Sabine Rubin, la directive sur le droit d’auteur met en danger les forges logicielles
- Framablog : Les bibliothèques sous le règne du capitalisme
- InternetActu.net : L’austérité est un algorithme
- ploum.net : Est-ce le bon moment pour investir dans les crypto-monnaies ?
- – S.I.Lex – : Pour une protection sociale des données personnelles
- Framablog : 21 degrés de liberté – 04
- InternetActu.net : Facebook : des interactions significatives, vraiment ?
- April : Lettre d’information publique de l’April du 1er février 2018
+ BONUS @
Paris, 31 janvier 2018 – Avec l’aide de La Quadrature du Net, le projet de recherche netCommons vient de publier un guide pratique destiné aux organisations qui fournissent un libre accès à Internet (bibliothèques, locaux associatifs, magasins…). Face aux zones d’ombre (parfois entretenues par les pouvoirs publics) qui entourent nos droits, c’est à chacune et chacun d’entre nous de les comprendre et de les faire respecter.
Le Think-tank Génération Libre vient de publier un rapport sur les données personnelles. Dans ce dernier, particulièrement libéral, les auteurs proposent « d’instaurer une patrimonialité des données personnelles », un « droit de propriété sur les données », afin de pouvoir vendre, ou non, ses données personnelles.
Nous allons nous demander si l’idée de monétiser ses données personnelles est bonne ou pas. Spoiler : c’est une aberration.
Il semblerait que j’ai froissé Gaspard Keonig, en comparant la vente de données personnelles (qu’il veut rendre possible dans un récent rapport de son think tank Génération Libre) à la vente d’un rein lors d’un Facebook Live sur la vie privée[2]. Smashée façon punchline entre deux des questions d’internautes balancées en rafales, ma réponse manquait forcément de profondeur. Un tweet rageur et une série de mails de Gaspard plus tard, il est temps de donner une réponse plus claire et plus posée.
Pourquoi comparer la vente de données personnelles à la vente d’un rein ?
Avec l’avènement du SaaS (Software as a Service), du cloud et du smartphone, quelle place reste-t-il au logiciel libre et à la bidouille ? Peut-on espérer répandre le libre auprès de tous alors que Google et Facebook semble rafler la mise ? À quoi pourrait ressembler un cloud libre pour tous ? Faut-il vraiment s’inquiéter d’une hégémonie des GAFAM alors que nous n’avons rien à cacher ? Voici les réponses auxquelles Tristan Nitot va répondre lors d’une conférence qui a des vrais morceaux de cochons dedans.
Permettre à chacun de vendre ses données personnelles a toujours été une réponse simpliste, plusieurs fois avancée, toujours repoussée. Quand on entend un minimum ce que sont les données personnelles, on comprendra très vite qu’en fait, cette marchandisation des données, cette « patrimonisation » comme on l’appelle, est impossible.
John P.Barlow est décédé hier. Il est l’auteur de ce texte qui fait référence et dont je me permets de copier ci-dessous la traduction française réalisée par Hache. Difficile de mieux décrire ce que certains appellent notre utopie, et qui malgré les coups, 22 ans plus tard, reste bien vivante.
Un texte européen entrera en application en mai prochain pour protéger la vie privée des individus ainsi qu’encadrer la collecte et les transferts de leurs données personnelles. À l’inverse de dizaines de webinars paranos, cette présentation du règlement général sur la protection des données (RGPD) vise à rappeler les fondamentaux, les droits des uns ainsi que les obligations des autres. Si comme beaucoup d’experts RGPD, vous n’avez pas lu le RGPD, cette conférence est faite pour vous.
Je titrais récemment la mauvaise réputation de Facebook, qui vient juste derrière Marlboro quand on demande aux américains de choisir les entreprises qui sont toxiques pour la société. Cette semaine continue dans la même veine, avec Wired qui balance une couverture choc :
Comme il est de notoriété publique que les conditions générales d’utilisation ne sont lues par personne, des initiatives ont vu le jour pour faire ce travail à votre place et vous proposer un résumé de ce qu’elles contiennent. C’est le cas de Polisis, un système d’intelligence artificielle.
Une vingtaine d’experts ont rédigé un rapport dans lequel ils présentent les risques liés à l’intelligence artificielle. Selon le texte, le plus alarmant serait que la technologie tombe entre de mauvaises mains.
Un internaute peut penser que sa navigation sur le web est noyée dans la masse, et que personne ne s’intéresse à la pister, puisqu’elle n’a pas d’importance particulière. C’est le genre de réponse que l’on peut entendre autour de soi quand on tente de sensibiliser au pistage. Ces assertions ne sont malheureusement pas valables. Bien au contraire, le comportement des internautes intéresse beaucoup les grandes sociétés : beaucoup fondent leur modèle économique^W de fonctionnement dessus, pour refourguer de la publicité au passage qui est leur vrai client payant (vu que c’est gratuit en utilisateur, tu es le produit :/).
J’espère que cette nouvelle formule vous conviendra …
Nota : il est tout à fait possible que des billets proposés ici le soient également dans mes autres billets de ce jour : c’est tout à fait normal, car les « publics visés » ne sont pas nécessairement les mêmes…
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& + de news @ sam7’Autonews & Sam7’Shaarli
Bonnes découvertes & bonnes lectures.